pdf: Duhaime_JIRIRI_9_76-82_2016_reves-dysphoriques
La littérature a établi que les enfants ayant vécu une séparation maternelle à l’enfance ont tendance à avoir plus de rêves dysphoriques. Il existe également une relation entre cet évènement à l’enfance et le développement du trouble de la personnalité limite (TPL). De plus, les gens souffrant de TPL ont aussi tendance à avoir plus de rêves dysphoriques que le reste de la population. Un modèle à trois variables est donc proposé. Ce modèle suggère que la fréquence accrue de rêves dysphoriques est une variable médiatrice entre le fait de vivre une séparation maternelle à l’enfance et le développement du TPL. Ce modèle, s’il s’avère vrai, aura plusieurs impacts cliniques, fondamentaux et sociaux. Les limites du modèle et des propositions de recherches futures sont décrites dans l’article.
It is established among the literature that children who experienced a maternal separation during childhood have more dysphoric dreams. There is a relationship between this separation during childhood and the development of the borderline personality disorder. Moreover, people suffering from borderline personality disorder have also more dysphoric dreams than the rest of the population. In this study, a three variable model is proposed. This model suggests that the high frequency of dysphoric dreams is a mediator variable between living a maternal separation during childhood and the development of borderline personality disorder. This model, if correct, will have many clinical, fundamental and social impacts. The limits of this model and leads for further research are described in the article.